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 L'ANKOU, LE SERVITEUR DE LA MORT

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MessageSujet: L'ANKOU, LE SERVITEUR DE LA MORT   L'ANKOU,  LE SERVITEUR DE LA MORT Icon_minitimeMar 16 Mar - 21:39

Il ne représente pas la Mort en elle-même,
mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette
grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes
des défunts récents. Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette
(wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de
son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi
que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année.


"L’Ankou est l’ouvrier de la mort
(oberour ar maro). Le dernier mort de l’année, dans
chaque paroisse, devient l’Ankou de cette paroisse pour l’année
suivante. Quand il y a eu, dans l’année, plus de décès que d’habitude,
on dit en parlant de l’Ankou en fonction:


- War ma fé, heman zo eun Anko
drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)


On dépeint l’Ankou,
tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et
blancs, la figure ombragée d’un large feutre; tantôt sous la forme d’un
squelette drapé d’un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de
la colonne vertébrale, ainsi qu’une girouette autour de sa tige de fer,
afin qu’il puisse embrasser d’un seul coup d’oeil toute la région qu’il
a mission de parcourir.

Dans l’un et l’autre cas, il tient à la
main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu’elle a le
tranchant tourné en dehors. Aussi l’Ankou ne la ramène-t-il pas à lui,
quand il fauche; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et
les moissonneurs de blé, il la lance en avant.


Le char de l’Ankou (karrik
ou karriguel ann Ankou) est fait à peu près comme les charrettes dans
lesquelles on transportait autrefois les morts. Il est traîné
d’ordinaire par deux chevaux attelés en flèche. Celui de devant est
maigre, efflanqué, se tient à peine sur ses jambes. Celui du timon est
gras, a le poil luisant, est franc du collier. L’Ankou se tient debout
dans la charrette.



L'ANKOU,  LE SERVITEUR DE LA MORT Ankou

L'Ankou dans sa charette funestre.

Il est escorté de deux compagnons, qui tous deux
cheminent à pied. L’un conduit par la bride le cheval de tête. L’autre a
pour fonction d’ouvrir des barrières des champs ou des cours et les
portes des maisons. C’est lui aussi qui emplie dans la charrette les
morts que l’Ankou a fauchés.

Lorsque l’Ankou se met en route pour
sa tournée, sa charrette est, dit-on pleine de pierres, afin de rouler
plus lourdement et de faire plus de bruit.

Arrivé près de la
maison où se trouve le moribond qu’il doit cueillir, il décharge
brusquement sa charrette, pour faire place à son nouveau “lest”. De là
ce fracas de pierraille que l’on entend si souvent dans les logis où
l’on veille un mourant, juste à l’instant où celui-ci rend le dernier
soupir."

Extrait de La Légende de la Mort d’Anatole Le Braz



Dans certaines légendes l’Ankou tue sans faucher réellement, le
simple fait de l’approcher, de l’entendre passer ou à plus forte raison
d’échanger des paroles avec lui suffisent à causer la mort de la
personne en question ou de l’un de ses proches.

C’est le triste
sort de Fanch ar Floc'h, ce talentueux forgeron qui absorbé par son
ouvrage travailla le soir de Noël jusqu’après l’heure sainte de minuit à
qui l’Ankou rendit alors visite pour faire réparer sa faux. L’homme
accomplit cette tâche sans se douter de l’identité de son hôte et mourut
à l’aurore.

Une légende raconte également comment un jeune homme
trop curieux, ayant reconnu le célèbre grincement des essieux de la
charrette de l’Ankou, décida de l’observer sans se faire voir en se
cachant dans une touffe de noisettes. Le convoi s’arrêta soudain et l’un
des compagnons de l’Ankou s’approcha de la cachette afin de couper de
quoi remplacer la cheville brisée de l’un des essieux. Se croyant tout
d’abord perdu le jeune homme fut vite soulagé de voir l’Ankou s’éloigner
sans remarquer sa présence… le lendemain on l’enterrait.

L’Ankou
est effectivement accompagné de deux hommes qui l’aident dans sa
mission, l’un tient la bride du cheval de devant, l’autre ouvre les
barrières pour faciliter son passage et dispose sur la charrette les
cadavres de victimes fauchées. Des pierres lestent la charrette afin de
la faire grincer et que l’on l’entende ainsi venir, lorsqu’un malheureux
est fauché, quelques pierres sont déchargées. Pour cette raison, on dit
que lors de veillées mortuaires on entend parfois un bruit de caillasse
; c’est l’âme du défunt qui remplace une partie du lest sur la
charrette de l’Ankou.

On dit que pour chaque paroisse, le dernier
mort de l’année devient l’Ankou de l’année suivante. Le jour, il est
également présent à travers les sculptures à son effigie qui ornent les
ossuaires, ainsi il rappelle toujours aux hommes la fin à laquelle aucun
ne peut se soustraire. Et ces mots gravés sur la pierre de nous mettre
en garde " La mort, le jugement, l’enfer froid : quand l’homme y pense,
il doit trembler ".
-----
Vieux et jeunes, suivez mon conseil.

Vous mettre sur vos gardes est mon dessein ;

Car le trépas approche, chaque jour,
Aussi bien
pour l’un que pour l’autre.
Qui
es-tu ? dit le jeune garçon,
A te voir j’ai frayeur.
Terriblement tu es maigre et défait ;

Il n’y a pas une once de viande sur tes os !


C’est-moi, l’Ankou, camarade !
C’est moi qui planterai
ma lance dans ton coeur;
Moi qui te ferai le sang aussi froid que
le fer ou la pierre !

Je suis riche en ce monde ;

Des biens, j’en ai à foison ;
et si tu veux m’épargner,
Je
t’en donnerai tant que tu voudras.

-
Si je voulais
écouter les gens,
accepter d’eux un tribut,
qu’un
demi-denier par personne,
je serais opulent en richesses !


Mais je n’accepterai pas une épingle,
Et je ne ferai grâce à nul chrétien, -

Car , ni à jésus, ni à la Vierge, -
Je n’ai
fait grâce même.

Autrefois, les
“pères anciens” -
Restaient neuf cent ans sur la
brèche. -
Et cependant, vois, ils sont morts, -

Jusqu’au dernier, voici longtemps !

Monseigneur saint Jean, l’ami de Dieu ;
Son père
Jacob, qui le fut aussi ;
Moïse, pur et souverain ;
Tous, je les ai touchés de ma verge.
Pape ni cardinal je n’épargnerai ;

Des rois (je n’en épargnerai) pas un,
Pas un roi, pas
une reine,
Ni leurs princes, ni leurs princesses.

Je n’épargnera archevêque, évêque, ni prêtres,
Nobles gentilshommes ni bourgeois,
Artisans ni marchands,
Ni pareillement, les laboureurs.
Il y a des jeunes gens de par le monde,

qui se croient nerveux et agiles ;
Si je me
rencontrais avec eux,
Ils me proposeraient la lutte.

Mais ne t’y trompe point, l’ami !
Je suis
ton plus proche compagnon,
Celui qui est à ton côté, nuit et
jour,
N’attendant que l’ordre de Dieu.

N’attendant
que l’ordre de Père Eternel ! …Pauvre pécheur, je te viens appeler.

C’est moi l’Ankou, dont on ne se rachète point !
Qui se promène
invisible à travers le monde !
Du haut du Ménez, d’un seul
coupde fusil,
Je tue cinq mille hommes en un tas !
Sources:

Wikipédia

La Légende de la Mort d'Anatole Le Braz
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