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 Aurore,l'enfant martyre

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MessageSujet: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeSam 6 Fév - 12:26

Voici la bande annonce du film "Aurore l'enfant martyre"
Triste film,tiré d'une histoire vraie,celle d'Aurore Gagnon,décédé des suites de ses sévices corporelles,morale et du manque d'amour,de la non dénonciation des gens,des voisins...
Le site pour Aurore:http://www.canadianmysteries.ca/sites/gagnon/accueil/indexfr.html



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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeMer 10 Fév - 13:20

il doit etre tres dur a voir sachan que ses une histoire vrai la bonne annonce est deja forte ha mon dieu pauvre fille
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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeMer 10 Fév - 13:29

Quelques semaines avant la sortie en salle du film de Luc Dionne sur Aurore
Gagnon, le professeur Labbé a voulu dépoussiérer le mythe de cette enfant de
Fortierville décédée en 1920 des suites de châtiments corporels. «C'est sans
doute le fait divers qui a le plus marqué l'imaginaire collectif québécois»,
estime le professeur. Déjà, à l'époque, le procès très médiatisé des parents a
connu une popularité telle qu'un trafic de cartes d'admission à la salle
d'audience avait eu cours. Un an à peine après la mort d'Aurore, une pièce de
théâtre racontant sa vie prenait l'affiche; entre 1921 et 1951, cette oeuvre a
été jouée à plus de 5 000 reprises, un record que seule la pièce Broue a
surpassé. Le tragique destin d'Aurore a aussi inspiré cinq romans et deux films,
un premier en 1952 et un second qui arrivera en salle le 8 juillet. Le
scénariste et réalisateur de cette dernière oeuvre, Luc Dionne, comptait
d'ailleurs parmi les quelque 50 personnes qui assistaient à la conférence du
professeur Labbé. «Il y a eu tellement d'histoires autour de l'histoire d'Aurore
qu'il est aujourd'hui difficile de départager le mythe et la réalité», estime le
pédiatre.

En
2003, la Direction de la protection de la jeunesse a reçu 28 600 signalements.
Seulement 28% des gens témoins d'abus physiques envers les enfants feraient un
signalement à la DPJ.
La loi du silence
Pour bien comprendre les événements qui ont
conduit à la mort d'Aurore Gagnon, il faut se replonger dans le contexte de
l'époque, croit Jean Labbé. Nous sommes en 1920 et Fortierville compte 300 âmes.
Les hommes partagent leur temps entre le travail aux champs pendant l'été et les
chantiers en hiver; les femmes sont avant tout des mères de famille. L'autorité
paternelle est sacrée et les enfants doivent lui obéir. Certains passages de la
Bible sont même interprétés comme des encouragements à la correction physique
des enfants: «As-tu des enfants? Fais leur éducation et dès l'enfance fais-leur
plier l'échine» (Ecclésiastique 7, 23). L'Église a une forte emprise sur la vie
privée des familles, la contraception est proscrite et les relations sexuelles
entre conjoints portent le nom de «devoir conjugal». «Il y a aussi une mentalité
du chacun chez soi», ajoute Jean Labbé, ce qui explique en partie pourquoi
Aurore a été l'objet de sévices corporels pendant de longs mois sans que
personne n'intervienne.
En 1918, après avoir souffert pendant plusieurs années de maladies mentales,
la mère d'Aurore rend l'âme à l'Hôpital Saint-Michel-Archange de Québec. Une
semaine plus tard, le 1er février, Télesphore Gagnon, le père d'Aurore, épouse
Marie-Anne Houde, qui agissait comme femme de ménage chez lui depuis 1916.
L'arrivée de cette femme - une carencée affective qui n'aimait pas les enfants
et qui a battu tous ceux dont elle avait la garde- a marqué le début des
tourments d'Aurore.
L'autopsie pratiquée sur le cadavre d'Aurore, le 13 février 1920, par Albert
Marois, médecin légiste et professeur de médecine légale et de toxicologie à
l'Université Laval, a levé le voile sur le calvaire vécu par l'enfant. Le
rapport d'autopsie fait mention de 54 blessures cutanées, de plaies
surinfectées, d'une inflammation de la paroi de l'estomac attribuable à
l'ingurgitation de lessi - une décoction de cendres de bois utilisée dans la
fabrication du savon -, de cheveux arrachés ou brûlés et de marques de
contention allant jusqu'aux os. L'enquête criminelle et le procès qui ont suivi
ont montré qu'Aurore était privée de nourriture, de vêtements et de couvertures,
qu'elle avait été fouettée, brûlée au tisonnier et frappée à l'aide d'éclats de
bois, d'un manche de hache et de bûches de bois. Son décès serait attribuable à
une infection généralisée (septicémie) résultant de ses blessures. Le jury a
reconnu Marie-Anne Houde et Télesphore Gagnon coupables de l'homicide de
l'enfant de dix ans.
«Les attitudes conditionnées par les croyances et les mentalités du temps
expliquent pourquoi les voisins ne sont pas intervenus, même s'il y avait des
indices qui suggéraient qu'Aurore était battue, estime Jean Labbé. La marâtre
agissait en cachette et elle menaçait les enfants de châtiments si jamais ils
parlaient à quelqu'un. En plus, il y avait peu de contacts avec l'extérieur à
l'époque. Le cas d'Aurore, c'est une forme extrême de maltraitance dont la
responsabilité incombe à la belle-mère et au père, bien sûr, mais aussi au
village et à la société.»
Briser la chaîne
Un des auteurs qui a écrit sur la vie d'Aurore
Gagnon estime que cette histoire aura au moins servi à rendre «meilleur tout un
peuple en épargnant des souffrances à des milliers d'enfants par la suite». Jean
Labbé n'en croit rien. «Les gens ont plutôt cru qu'il s'agissait de gestes
sadiques posés par une belle-mère marâtre. Ils pensaient qu'aucun parent naturel
mentalement équilibré ne ferait ça à ses propres enfants.» Le professeur Labbé
croit plutôt que les premières remises en question des corrections physiques
infligées aux enfants sont attribuables à des pédiatres qui, pendant les années
1960 et 1970, ont sensibilisé la population québécoise à l'existence des autres
moyens de discipline.
Bien qu'il y ait peu de risques que l'histoire d'Aurore se répète de nos
jours, le système actuel de protection des enfants n'est pas parfait pour
autant, comme on l'a vu, il y a quelques années, dans l'histoire du bourreau de
Beaumont, rappelle Jean Labbé. La correction physique des enfants est une
tradition qui refuse de mourir: en 2003, la Direction de la protection de la
jeunesse a reçu 28 600 signalements. «Ce n'est que la pointe de l'iceberg, croit
le pédiatre. Seulement 28 % des gens témoins d'abus physiques envers les enfants
font un signalement à la DPJ.» Par ailleurs, un sondage effectué il y a cinq ans
auprès de 2000 mères canadiennes révèle que 50 % d'entre elles ont donné la
fessée à leur enfant dans la dernière année. Ces enfants n'en meurent pas tous,
mais tous sont frappés, pourrait-on écrire pour paraphraser Jean de la
Fontaine.
Jean Labbé croit qu'il est plus que temps de mettre un terme au cercle
vicieux qui amène des parents à élever leurs enfants à la dure parce qu'ils ont
eux-mêmes été «éduqués» de cette façon. Le droit de correction modérée et
raisonnable a été retranché du Code civil québécois en 1995, mais le Code
criminel canadien l'autorise toujours. Une sénatrice sympathique à la cause
défendue par un groupe auquel est associé le professeur Labbé déposera bientôt
un projet de loi privé pour faire modifier l'article 43 du Code criminel
canadien. Rappelons que cet article, qui vise la protection des personnes
exerçant l'autorité (instituteur, père, mère), autorise l'emploi de «la force
pour corriger un élève ou un enfant pourvu que la force ne dépasse pas la mesure
raisonnable dans les circonstances.»
Source: Au fil des événements, Université Laval, 26 mai
2005
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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeVen 26 Mar - 17:34

quand jai regarder se film jai pleurer sa devrait pas exister sur terre cette violence il ya pas de mots pour decrire cette femme
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vini

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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeVen 26 Mar - 17:44

Je n'ai meme pas pu regarder la bande annonce entiere j'ai coupé a la moitie c'est vraiment horrible.
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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitimeVen 26 Mar - 18:13

ho que oui ses horrible j aivu le film
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MessageSujet: Re: Aurore,l'enfant martyre   Aurore,l'enfant martyre Icon_minitime

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