Tu roulais fier sur ta moto,
sur la route de la liberté
tu n'avais ps vu le panneau
qui indiquait le mot DANGER
tu voulais t'enfuir loin de ce guetho
tu voulais partir sans rien regretter,
en pensant être heureux bientôt
tu as soudainement accéléré
le vent, la pluie fouettaient ton visage,
tu te sentais léger comme un oiseau
les cheveux dans les yeux , tu n'as pas vu le virage,
et sans résistance tu as plongé dans les flots.
nous t'avons retrouvé sur le rivage,
tes beaux cheveux dorés flottaient dans l'eau,
tu as trouvé la délivrance dans ce voyage,
me laissant seule au monde avec mes sanglots.
il y a longtemps aujourd'hui, que tu nous as quitté,
mais dans ma tête demeure toujours ton image
je crois te voir partout, ce ne sont que des mirages,
et malgré ton absence, mon coeur n'a cessé de t'aimer.
fin carine le 25/01/1996