L'étude de la Géométrie Sacrée peut nous permettre de nous rappeler nos origines, de nous aider à guérir les plans émotionnels, intellectuel ou physique, au travers d'une connaissance particulière et des exercices effectués sur soi. Selon Nicole Andraud, elle nous démontre également que non seulement nous ne sommes pas seuls, mais que nous sommes tous inter-reliés et que nous pouvons percevoir les différents plans de conscience existants.
La Géométrie Sacrée se retrouve partout...
Beaucoup auront entendu parler des mandalas, qui sont en parfaite adéquation avec la Géométrie Sacrée.Le mandala (en sanskrit, «cercle») est constitué d'un ensemble de cercles et de carrés concentriques qui représentent la structure de l'univers dans son extension infinie à partir de l'UN primordial, symbolisé par le noyau ; le mandala évoque d'ailleurs par sa forme un lotus, symbole qui revêt la même signification (c'est une fleur dont les pétales croissent et se multiplient autour d'une tige unique).
En même temps, le mandala reflète la structure de la conscience individuelle, affirmant par là l'équivalence du microcosme et du macrocosme, des sphères individuelle et cosmique d'où sa fonction mystique et initiatique. Mais il suffit aussi d'observer la nature humaine, végétale, minérale.
Avez-vous déjà fixé votre attention sur la splendeur des spirales d'un chou Romanesco ? Ou sur celles du cœur des tournesols ? Ou sur celles des pommes de pin, mais aussi de nos oreilles, des cornes de daims, du fameux coquillage appelé Nautile ? Leonardo Fibonacci (1170-1240) l'a fait. Célèbre mathématicien italien qui introduisit en France le système décimal, et qui découvrit la spirale qui porte son nom (dont chaque terme est la somme des 2 précédents 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89...) et dont la section tend vers celle du nombre d'Or.
.. si on veut bien ouvrir les yeux et être attentifs !
En architecture, en sculpture, en peinture, le nombre d'or, qui est utilisé comme un canon de beauté, entre fréquemment dans le rapport des longueurs, des surfaces et des formes. Le nombre d'or, ou divine proportion, se vérifie dans les chefs d'œuvre tels que la pyramide de Chéops, le Parthénon, le dôme de Milan.
Emblème de l'harmonie chez les pythagoriciens et leurs descendants spirituels, le nombre d'or gouverne les tracés régulateurs des plans des temples égyptiens, grecs et des églises gothiques. Il donne un rythme particulier aux œuvres plastiques issues du cycle méditerranéen (Egypte, Grèce, Byzance), ainsi qu'à celles de l'époque gothique et de la Renaissance.
L'art grec, en particulier, reflète ce qui, dans la morphologie de la vie, peut obéir à des lois géométriques : proportions du corps humain, croissance harmonieuse, auxquelles répondait le rapport de la divine proportion. On peut aussi l'observer sur le corps humain, où l'on retrouve les proportions du nombre d'or. Quant à l'alignement des chakras, il correspond à la gamme chromatique ; il est essentiel de le sentir dans son propre corps et pour cela de dessiner ces formes sacrées. Si on est attentif à ce que l'on ressent, on peut très bien percevoir quelque chose de connu et de magique, comme si nos cellules se souvenaient.
Quant à la fleur de vie, c'est précisément cette forme qui cache le secret de toute forme de vie sur terre et dans cet univers. En la regardant, nous voyons sans le savoir une multitude de formes géométriques dont les 5 solides de Platon (dans le cercle : tétraèdre, cube, octaèdre, icosaèdre et dodécaèdre). Ils sont tous imbriqués les uns dans les autres. Lorsqu'on les étudie, on réalise que la nature est divisible et holographique. On la trouve dans de nombreux pays et aussi bien sûr en Egypte, dans la Grande Pyramide.