Le rapport des Bretons à la mort est profondément influencé par l’héritage celte et entouré de nombreux rites et légendes liés à l’idée de passage. L’Ankou, représenté par une squelette tenant une faux, est souvent sculpté sur les ossuaires. La tradition veut qu’il erre la nuit sur un chariot grinçant. Si l’on en perçoit le bruit ou, pire, si on le rencontre, la mort est prochaine. La porte de l’enfer froid et brumeux où l’Ankou attend les morts se trouve quelque part au Yeun Ellez, dans les Monts d’Arrée.