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| Sujet: Des Anges dans les NDE (expérience proche de la mort) Mer 4 Fév - 21:59 | |
| La main dans la main de l'Ange Cas qui m'a été aimablement transmis par Ken Ring. Cette expérience présente un intérêt considérable parce que nous retrouvons tous les points du tableau de Jérôme Bosch, l'ascension vers le Paradis céleste. Beverly a été élevée dans une famille conservatrice juive mais non pratiquante de Philadelphie dans une "atmosphère matérialiste et claustrophobe. Au lycée, les filles n'étaient jugées qu'en fonction des vêtements qu'elles portaient et de leur beauté". Malgré ses excellents résultats, Beverly était totalement effrayée par l'école, par l'avenir, et sa crise d'adolescence s'accentua lorsqu'elle perdit son père. Après le décès, sa mère fit une dépression et, totalement effrayée par la vie qui l'attendait, elle s'enfuit de la maison familiale : "A l'âge de 18 ans, lorsque je compris ce que fut l'Holocauste, je suis devenue totalement athée et toute croyance en Dieu me méttait en colère : comment Dieu pouvait-il exister et permettre en même temps une chose pareille ? Mon éducation laïque et l'absence de pratique religieuse n'avaient fait qu'ajouter de l'eau à mon moulin." Elle quitte Philadelphie pour le soleil éternel de la Californie et débarque à Los Angeles, en plein mouvement hippie. Le lendemain, pour fêter son arrivée, un ami lui propose une balade en moto. Loin de l'atmosphère lourde de sa maison, elle se sent enfin heureuse et débarrassée de tout souci, elle monte sur la selle passager. La virée dans le désert californien se termine mal. Sur la petite route écrasée par la chaleur, la voiture d'un ivrogne percute la moto et Beverly, sans casque, effectue un vol plané avant de heurter l'asphalte la tête la première et de glisser quelques mètres en y laissant la peau de la moitié de son visage. Elle passe 2 semaines à l'hôpital, gavée d'anesthésiants pour l'aider à supporter la douleur provoquée par ses fractures. Finalement l'hôpital la relâche. Elle rentre dans son petit appartement temporaire, pose ses affaires et ouvre la porte de la salle de bain. Elle allume la lumière et se regarde pour la première fois dans le miroir. Elle est défigurée. Son visage est celui d'un mutant. Tout à coup elle se rend compte qu'avec cette tête, plus jamais un homme ne lèvera ses yeux sur elle. Cette pensée se transforme en obsession, en cauchemar. Alors elle s'effondre en larmes. Elle pleure, pleure comme elle n'a jamais pleuré. Après la perte de son père, cet accident est la goutte qui fait déborder le vase. Elle toucha le fond du désespoir. Et, pour la première fois de sa vie, comme beaucoup de gens, elle se tourna vers Dieu, le seul interlocuteur hypothétique qui lui restait et le pria, le supplia de l'emporter, définitivement :
"Je ne voulait pas vivre une journée de plus. A 20 ans, je n'avais pas d'autre ambition que d'apprécier la vie et de la partager avec quelqu'un. La douleur était insupportable ; aucun homme ne voudrait plus jamais m'aimer ; et désormais il n'y avait plus de raison de continuer à vivre. Soudain une paix innatendue m'envahit. Je me suis retrouvée en train de flotter au plafond, au-dessus de mon lit, regardant mon corps inconscient. J'ai eu du mal à réaliser la singularité de cette situation, merveilleuse - que c'était moi, mais pas dans mon corps - lorsque je fut rejointe par un Etre radiant, baignant dans une lumière blanche chatoyante. Comme moi cet Etre volait mais n'avait pas d'ailes. J'ai ressenti un respect mêlé à de la crainte lorsque je me suis tournée vers lui. Ce n'état pas un Ange (il n'avait pas d'ailes) ou un esprit ordinaire, mais il a été envoyé pour me délivrer. Un tel amour, une telle douceur émanaient de cet Etre que j'ai cru être en présence du Messie. Doucement, il prit ma main et nous nous envolâmes à travers la fenêtre. Je n'ai même pas été surprise par mon habileté à faire une chose pareille. Avec cette merveilleuse présence, tout était comme cela devait être. L'océan pacifique s'étalait en dessous de nous avec un coucher de soleil. Mon attention était maintenant attirée vers le haut où se trouvait une grande ouverture qui conduisait vers une autre ouverture circulaire. Bien que cela semblât profond et très très long, une lumière blanche brillait et se déversait dans l'obscurité, de l'autre côté où l'ouverture nous appelait. C'était la plus belle lumière que j'aie jamais vue, bien que de l'extérieur, je ne réalisais pas combien sa splendeur était voilée. Le chemin se trouvait à droite, partait vers le haut avec une trajectoire oblique. Maintenant, toujours main dans la main avec l'Ange, j'étais conduite dans l'ouverture de ce petit passage obscur. Je me souviens de moi franchissant une longue distance jusqu'à la lumière. Je crois que j'allais très vite mais tout semblait hors du temps. Finalement j'arrivai à destnation. C'est uniquement lorsque j'arrivai de l'autre côté que j'ai réalisé que je n'étais plus accompagnée par l'être qui m'avait emmenée là. Mais je n'étais pas seule. Là, devant moi, était la présence vivante de la Lumière. A l'intérieur, je ressentis l'intelligence, la sagesse, la compassion, l'amour et la vérité. Cet Etre n'avait aucune forme et pas de sexe défini. Il, je l'appellerai. Il pour me conformer à la syntaxe commune, contenait tout, comme une lumière blanche contient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel comme dans un prisme. Et, du plus profond de moi, vinrent une certitude et une reconnaissance merveilleuse : moi, MEME MOI, je me trouvais en face de Dieu. Alors je l'ai immédiatement assailli de toutes les questions qui m'intriguaient, toutes les injustices que j'avais vues dans le monde physique. Je ne sais pas si j'ai fais ça délibérément, mais j'ai découvert que Dieu connait immediatement toutes vos pensées et y répond par télépathie. Mon esprit était nu. En fait je devins un pur esprit. Le corp éthéré avec lequel j'avait traversé le tunnel semblait ne plus exister. C'était juste mon intelligence personnelle confrontée à l'Esprit universel qui se revêtait d'une glorieuse et vivante lumière que l'on ressentait plus que l'on ne voyait, car aucun oeil n'aurait pu supporter cette splendeur. Je ne me souviens pas exactement du contenu de notre discussion car dans le processus de retour, les aperçus qui m'étaient si parfaitement clairs au ciel ne me suivirent pas sur Terre. Je suis sûre de Lui avoir posé cette question qui me torturait depuis mon enfance à propos de la souffrance de mon peuple. Je me souvient de cela, de la réponse : il y a une raison pour TOUT ce qui arrive, même si cela paraît affreux dans le monde physique. En mon for intéreur j'avais les réponses, mon propre éveil réagissait de la même manière : "Mais bien sûr, j'avais pensé. Je savais déjà tout cela. Comment ai-je pu oublier ?" En effet, il était évident que tout cela se passait dans un dessein précis et que ce dessein est déjà connu par votre moi éternel. Progressivement les questions cessèrent parce que soudain je fus remplie de toute la sagesse de l'être. Il me fut donné bien plus que des réponses à mes questions : toute la connaissance se déploya en moi, comme l'éclosion instantanée d'un nombre infini de fleurs. Je fus remplie du savoir de Dieu et dans ce précieux aspect de son Existence, je ne faisais plus qu'un avec Lui." |
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