En résumé : prendre trois pièces identiques et les jeter ensemble.
Face vaut 3 (impair, Yang) et pile vaut 2 (pair, Yin), ce qui donne
Face | Face | Face | → | 9 | Vieux Yang (mutant). |
Pile | Pile | Pile | → | 6 | Vieux Yin (mutant). |
Face | Face | Pile | → | 8 | Jeune Yin (stable). |
Pile | Pile | Face | → | 7 | Jeune Yang (stable). |
Vous avez construit le premier trait (celui du bas).
Répéter l'opération six fois pour construire l'hexagramme,
en progressant vers le haut.
« Outre la méthode des tiges d'achillée, on utilise aussi une méthode abrégée dans laquelle on se sert ordinairement de vieilles pièces de bronze chinoises percées au milieu et portant une inscription gravée sur une face. On prend trois pièces et on les jette simultanément. On obtient chaque fois un trait. La face gravée est considérée comme yin et vaut 2, l'autre face est considérée comme yang et vaut 3. C'est de là que dérive le caractère du trait en question. Si les trois pièces sont yang, c'est un neuf; si elles sont yin, c'est un six. Deux yin et un yang donnent un sept; deux yang et un yin donnent un huit. En regardant les hexagrammes dans le Livre des Transformations, on procède comme dans l'oracle utilisant les tiges d'achillée. [...] »
« Étant donné que ce processus est répété six fois, il s'édifie un signe à six degrés. Lorsque cet hexagramme se compose entièrement de traits en repos, l'oracle n'en retient que l'idée générale, telle qu'elle s'exprime dans le « jugement » du roi Wen et dans le « Commentaire sur la décision » de Koung Tseu, auxquels s'ajoutent encore l'image de l'hexagramme et les paroles de texte qui y sont annexées. »
« Si, dans l'hexagramme ainsi obtenu, on a un ou plusieurs traits muables, il faut en outre prendre en considération les paroles annexées à ce ou ces traits par le duc de Tchéou. C'est pourquoi celles-ci ont pour titre: 9 à la nme place ou 6 à la nme place. En outre, le mouvement ou transformation du trait donne naissance à un nouvel hexagramme qui doit, à son tour, être examiné avec sa signification. Si, par exemple, on tire l'hexagramme n° 56, dont le quatrième trait se meut on devra prendre en considération, non seulement le texte et l'image se rapportant à l'hexagramme pris dans son ensemble, mais aussi le texte qui accompagne le quatrième trait et, en outre, le texte et l'image qui se rapportent à l'hexagramme n° 52. L'hexagramme n° 56 sera le point de départ à partir duquel se développe, à l'aide du 9 à la quatrième place et de l'avis qui s'y trouve annexé, la situation finale, qui est l'hexagramme n° 52. Dans ce second hexagramme, le texte du trait qui se meut n'entre pas en ligne de compte. » Cf. Wilhelm (Perrot) p. 402