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| Civilisation Maya | |
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Invité Invité
| Sujet: Civilisation Maya Dim 7 Juin - 17:33 | |
| Parmi les civilisations classiques de la Méso-Amérique, le peuple maya est probablement le mieux connu. Originaire du Yucatán aux environs de l'an 2600 avant l'ère chrétienne, il a atteint son apogée autour des années 250 apr. J.-C. sur le territoire délimité aujourd'hui par le sud du Mexique, le Guatemala, le nord de Belize et l'ouest du Honduras. S'inspirant des découvertes et des idées qu'ils ont héritées des civilisations plus anciennes comme celle des Olmèques, les Mayas ont maîtrisé l'astronomie, mis au point des calendriers perfectionnés et inventé une écriture hiéroglyphique. Cette civilisation s'est aussi distinguée par son architecture cérémoniale, prodigue de détails et d'ornements, et notamment par ses temples-pyramides, ses palais et ses observatoires, tous construits sans outils de métal. Habiles fermiers, les Mayas défrichaient de vastes étendues de forêts tropicales et bâtissaient, là où l'eau de surface était rare, d'immenses réservoirs souterrains d'eau de pluie. Ils savaient aussi fabriquer tissus et poterie et tracer des routes parmi les jungles et les marais pour tisser de vastes réseaux d'échanges commerciaux avec des peuples lointains. Vers 300 av. J.-C., les Mayas ont adopté un systèmede gouvernement hiérarchique où l'autoritéétait exercée par les nobles et les rois. Desroyaumes hautement structurés sont apparus au cours de lapériode classique, de 200 à 900 apr. J.-C. Lasociété était constituée de nombreuxÉtats indépendants, comportant chacun unecommunauté agricole rurale et de grandes villeédifiées autour de centres cérémoniels. Le déclin de la civilisation maya a commencé vers 900 apr. J.-C. quand - pour des motifs encore largement ignorés - les Mayas du sud ont abandonné leurs villes. Lorsque les Mayas du nord se sont intégrés à la société toltèque vers 1200 apr. J.-C., la dynastie maya a disparu. Certains centres périphériques ont cependant continué à prendre de l'essor jusqu'à la Conquête espagnole du début du XVIe siècle. On peut dire de l'histoire maya qu'elle est caractérisée par des cycles de grandeur et de décadence : des cités florissaient, puis connaissaient un déclin et étaient remplacées par d'autres. On peut également la considérer comme marquée à la fois par la continuité et le changement, déterminés par une religion qui demeure le fondement de leur culture. Pour ceux qui continuent de respecter les traditions mayas anciennes, la croyance dans l'influence du cosmos sur l'existence humaine et dans la nécessité de rendre hommage aux dieux par des rites continue de s'exprimer dans une foi hybride, à la fois chrétienne et maya. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Dim 7 Juin - 17:38 | |
| L'arithmétique
Le système mathématique des Mayas était le plus perfectionné des systèmes d'Amérique. Le calcul s'effectuait à l'aide de trois symboles seulement : le point représentait l'unité, la barre, le chiffre cinq et la coquille, le zéro. Les Mayas utilisaient diverses combinaisons de ces trois symboles pour permettre même aux gens qui n'avaient pas d'instruction d'effectuer les calculs simples dont ils avaient besoin dans l'exercice de leur profession ou pour leur commerce, et aussi pour consigner, dans leur calendrier, les événements passés et futurs. Ils avaient aussi compris la valeur du zéro, une réalisation remarquable par rapport aux autres civilisations du monde qui n'avaient pas encore à l'époque découvert ce concept.
Les Mayas utilisaient le système vicésimal pour leur numérotation - un système basé sur le chiffre 20 plutôt que sur le chiffre 10. Ainsi, au lieu de changer de colonne à 10, à 100, à 1000 puis à 10 000, comme nous le faisons, les Mayas passaient du 1 au 20, au 400, au 8000, puis au 160 000.
Les nombres mayas, y compris les dates du calendrier, étaient superposés de bas en haut, verticalement. Le chiffre 3, par exemple, était représenté à l'aide de trois points alignés horizontalement. Le chiffre 12 correspondait à deux barres superposées et surmontées de deux points alignés, et le 19, de trois barres superposées et surmontées de quatre points alignés. Les chiffres supérieurs à 19 étaient représentés à l'aide de la même séquence de symboles, sauf qu'un point était placé au-dessus de chaque groupe de 20. Ainsi, pour désigner le chiffre 32, on utilisait les symboles du 12 et l'on ajoutait au-dessus de cette séquence un point représentant un groupe additionnel de 20 unités. Ce système se reproduisait à l'infini.
L'ensemble des symboles mathématiques permettait, même aux gens privés d'instruction, d'effectuer des additions et des soustractions à des fins commerciales. Pour additionner deux chiffres, les symboles de chacun d'eux étaient disposés côte à côte puis réunis en un seul. Ainsi, deux barres et un point pour le 11 pouvaient être additionnés à une barre équivalant à cinq, ce qui donnait trois barres superposées et surmontées d'un point, soit l'équivalent du chiffre 16.
Selon les Mayas, certains chiffres étaient plus sacrés que d'autres en raison du rôle spécial qu'ils jouaient. Le 20 en faisait partie, car il correspondait au nombre de doigts et d'orteils sur lesquels les humains pouvaient compter. Le 5 représentait le nombre de doigts de la main ou du pied et le 13, le nombre total de divinités du panthéon originel. On attribuait aussi au 52 un caractère sacré puisque c'était le nombre d'années comprises dans un «faisceau», une unité semblable à celle de notre siècle. Et comme il y avait 400 dieux de la nuit, ce chiffre avait aussi une valeur sacrée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Dim 7 Juin - 17:39 | |
| L'écriture hiéroglyphique
Le système d'écriture maya est considéré par les archéologues comme le plus perfectionné des systèmes de la Méso-Amérique. Les Mayas utilisaient 800 signes individuels ou glyphes, disposés deux par deux en colonnes se lisant de gauche à droite et de haut en bas. Les glyphes mayas représentaient des mots ou des syllabes se combinant pour désigner n'importe quel concept : un nombre, une période de temps, un membre de la royauté - par son nom ou son titre - un événement survenu au cours de la dynastie, un dieu, un scribe, un sculpteur, un objet, un édifice, une place ou un mets. Les inscriptions hiéroglyphiques étaient soit gravées dans la pierre ou le bois sur des monuments et des œuvres architecturales, soit peints sur du papier, des murs de plâtre ou des objets en céramique. Des glyphes qui représentent, de gauche à droite, le ciel, un ahau (roi), une maison, un enfant et la ville de Palenque. L'unité de base du système d'écriture maya est le cartouche de glyphes, qui équivaut aux mots ou aux phrases d'une langue moderne. Les cartouches pouvaient ne renfermer que trois ou quatre glyphes ou au contraire en comporter jusqu'à 50. Certains glyphes avaient aussi valeur de préfixe ou de suffixe. Le système n'était pas alphabétique. L'écriture maya est difficile à interpréter pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, les glyphes ne représentent pas que des sons ou des concepts, ils sont parfois mixtes, ce qui en rend la lecture difficile. En outre, de nombreux glyphes peuvent avoir plus d'une signification, les concepts pouvant être transcrits de diverses manières. Les nombres, par exemple, peuvent être transcrits à l'aide de symboles numériques ou à l'aide de symboles graphiques représentant le dieu qui leur est associé, ou les deux à la fois. Certains glyphes, tout en illustrant un même concept, correspondent aussi à plus d'un symbole phonétique. Par exemple, le nom du chef de Palenque, Pacal, qui signifie littéralement «masque à main», apparaît parfois sous la forme d'un pictogramme représentant un masque à main, parfois sous forme de transcription phonétique en trois syllabes «pa-cal-la» et parfois des deux façons, picturale et phonétique. Le décryptage des textes a été facilité grâce aux ordinateurs, aux techniques d'illustration et aux connaissances accumulées au cours d'un siècle de recherches scientifiques. Néanmoins, les hiéroglyphes mayas n'ont pu être entièrement déchiffrés : on ne peut que les interpréter, et non les lire. À ce jour, près de 85 pour 100 des hiéroglyphes ont été décryptés. Chez les Mayas, l'écriture était un don sacré des dieux et la plupart des gens ne pouvaient lire. La connaissance de la lecture et de l'écriture était la chasse gardée d'une élite restreinte qui se croyait nantie du privilège d'entrer en communication directe avec les dieux et de servir d'intermédiaire entre ceux-ci et le petit peuple. Dès les premiers temps de leur histoire, les Mayas ont utilisé l'écriture comme un instrument de propagande plutôt comme une façon de consigner avec force précision les événements historiques. Dans une société hiérarchique où l'élite combattait pour les postes de prestige et de pouvoir, l'écriture servait à renforcer la puissance militaire du chef et à légitimer sa descendance de la noblesse ancestrale et des forces divines. Les inscriptions sur les monuments de pierre avaient pour objet de peindre le chef sous le jour le plus favorable qui soit; elles relataient principalement des événements historiques, les mariages, les naissances, les campagnes militaires et les victoires ainsi que les faits et gestes des dirigeants et les activités de la dynastie. Les glyphes étaient également peints sur des codex faits de peau de daim ou de pâte à papier blanchie provenant du figuier, recouverte d'une fine couche de plâtre et pliée en accordéon. Les inscriptions sur les codex étaient peintes par des scribes hautement qualifiés qui y consignaient les rituels, les chronologies et les événements importants. La plupart des codex ont été incendiés durant le XVIe siècle par les Espagnols qui tentaient de convertir les Mayas au christianisme. Ceux qui ont été épargnés constituent toutefois une source précieuse d'information sur les croyances religieuses des Mayas et leur cycle rituel, et ils renferment des données sur les dieux associés à chaque jour du calendrier maya et sur les tables d'astronomie décrivant les cycles de Vénus et d'autres corps célestes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Dim 7 Juin - 17:41 | |
| Architecture
La forme la plus emblématique de l'architecture maya est la pyramide en escalier. L'apogée de la culture maya a coïncidé avec l'émergence de grandes cités, centres de pouvoir religieux, commercial et politique, comme Chichen Itza, Tikal et Uxmal. L'observation du style de l'architecture maya est une des clés pour comprendre cette civilisation. Les villes L'emplacement des villes mayas ne semble pas être planifié; elles se déploient en effet un peu au hasard sur tous types de terrains plaines du nord du Yucatan (la péninsule du Yucatan où rayonna la civilisation maya est un bas plateau calcaire qui ne s'élève guère au dessus du niveau de la mer et couvert d'une jungle épaisse. Sous ce climat tropical, la végétation envahit les pierres et masque les oeuvres de ce peuple ancien qui adopta l'architecture verticale pour se rapprocher de ses dieux), collines de l’Usumacinta. Au cœur de la cité maya se trouvent de larges places où se concentrent les bâtiments officiels, temples, acropole royale, stade, etc. Une attention particulière est portée à l'orientation des temples et des observatoires afin de respecter la cosmogonie maya. Dans un deuxième cercle autour de ce centre rituel se concentrent les demeures des nobles, les temples mineurs. Enfin, en dehors de ce centre urbain se déploient les modestes maisons du peuple. L’architecture classique maya peut se résumer en une division de l’espace en deux : un espace public monumental, urbanisé et un espace privé relégué au second plan. C’est seulement à la fin de l’ère post classique que les cités se fortifient, détruisant les larges places de l’ère classique. Les matériaux Un des aspects étonnants de la culture maya est sa capacité à construire d’immenses ouvrages à l’aide de techniques rudimentaires. En effet, les mayas n’utilisaient ni outils en métal, ni poulies, ni même la roue. En contrepartie, l’architecture maya exigeait une importante main d’œuvre. Toutes les pierres des bâtiments mayas semblent provenir de carrières situées à proximité. Le matériau le plus utilisé était le calcaire, qui peut être facilement taillé avec des outils en pierre. Le mortier est lui aussi à base de calcaire pilé, brûlé et mélangé qui reproduit les propriétés du ciment. Les progrès dans la taille des pierres réduiront l’utilisation de ce mortier, les pierres s’emboîtant parfaitement. Les techniques de construction La plupart des bâtiments en pierre reposent sur une chappe dont la hauteur varie de moins d'un mètre pour les petites structures, à plus de 45 mètres pour les grands temples et les pyramides. Sur au moins un côté se trouve une volée de marches, souvent très raide. Cette chappe était constituée d’une série de cellules délimitées par des murs. L’espace créé par ces cellules était ensuite rempli de gravier. Les surfaces étaient recouvertes de plâtre par souci d’uniformité. Le plâtre était produit en brûlant la pierre calcaire en poudre qui était ensuite mélangée avec du sable calcaire (sascab) et de la résine d’arbre (holol) pour la plasticité. Enfin les surfaces étaient peintes avec des pigments minéraux et organiques dont l’hématite et l’indigo qui servaient à produire les deux principales couleurs : rouge et bleu. Le célèbre bleu maya était ainsi constitué d’indigo, d’azurite (minéral) et d’argile paligorskite. L’architecture maya se caractérise par l’emploi généralisé du mortier dans les constructions. En effet, ne connaissant pas la technique de la voûte (assemblage de blocs en équilibre répartissant la poussée gravitationnelle sur les murs adjacents ou des piliers), leurs possibilités de créer des espaces couverts étaient très réduites. L’usage de colonnes et d’architraves n’a d’ailleurs été constaté qu’en de rares occasions apparemment involontaires. Dépourvus de ces moyens élémentaires, les Mayas ont ainsi systématiquement employé le mortier, avec toutes les conséquences que cela implique : des murs très épais afin de soutenir un plafond excessivement lourd, et un espace intérieur exigu. Les longues galeries des palais de Palenque ou d’Uxmal montrent l’utilisation d’une sorte de voûte en encorbellement, dite « fausse voûte » car précisément elle n’en est pas une. Chaque strate de blocs ajoutée gagne peu à peu sur le vide, à la manière des maisons européennes médiévales où chaque étage supplémentaire s'avançait un peu plus sur la rue en contrebas. Dans le cas des bâtiments mayas, il suffisait que les encorbellements s'élèvent à partir de deux murs opposés séparés par une faible distance pour qu’ils finissent par se rejoindre, formant alors une « fausse voûte ». Afin de faire tenir l'ensemble, le mortier était indispensable, l’encorbellement étant voué à s’effondrer s’il dépasse une limite fatale imposée par la gravité. Vu de l'extérieur, l’épaisseur du plafond était supérieure ou égale à la hauteur de la galerie intérieure, donnant à l’édifice une lourdeur énorme. Les Mayas en ont profité pour donner libre cours à leurs talents artistiques : les façades hautes et presque aveugles leur en laissaient largement les moyens. Divers stratagèmes ont donc été employés pour limiter l’aspect pesant des bâtiments. Frises géométriques, colonnettes verticales ou encore sculptures plus ou moins élaborées se sont développées pour atteindre leur apogée à l’ère post-classique. Le style puuc au Yucatan en est le meilleur exemple (Uxmal, Labna, Kobah, Sayil, etc.) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Dim 7 Juin - 17:42 | |
| Palais
Immenses et très décorés, les palais se trouvent au centre de la cité, ils abritent l’élite de la population. Ceux qui sont particulèrement grands, ou qui comportent différents niveaux, étaient peut être utilisés comme acropole. Néanmoins la plupart ne comportent qu’un niveau, de petites pièces et sont richement décorés, ce qui renforce l’hypothèse de leur utilisation comme habitations. Il semble aussi que ces palais étaient utilisés comme tombes. Certains pensent que ces structures sont des observatoires car depuis la pyramide, le soleil apparaît dans l’alignement exact des petits temples lors des solstices et des équinoxes. D’autres avancent qu’ils représentent l’histoire de la création du monde illustrée par les sculptures et les dessins qui ornent ces structures. Quelques exemples célèbres : la structure E-VII à Uaxactun et le groupe du complexe du Monde perdu à Tikal. Pyramides et temples Temple mayaLes pyramides sont probablement l’élément visuel le plus connu de la civilisation maya. Les installations cérémoniales dans les villes mayas, c’est-à-dire les places, les pyramides et les palais, étaient conçues de façon à reproduire, à un niveau symbolique, le paysage sacré tel qu’il existait au moment de sa création par les dieux. Les pyramides représentaient les montagnes. C'est depuis ces endroits que les rois, usaient de transes et de rites pour accéder au monde surnaturel qui leur permettait de converser avec les dieux. Les pyramides abritaient également les tombes royales. Les temples-pyramides s’inscrivaient dans une longue tradition culturelle en Méso-Amérique. Les Olmèques érigeaient déjà des montagnes artificielles. Les Mayas ont innové en ajoutant à la pyramide et au temple des façades taillées et peintes qui exprimaient des messages politiques et religieux. En fait, ils recouvraient toute la pyramide de plâtre (stuc), puis ils peignaient le tout en rouge ou d’une autre couleur vive. La naissance des pyramides de méso-amérique n'a donc rien à voir avec les pyramides d'Égypte. À l'argument géographique (plus de 13 000 kilomètres) s'ajoute l'argument temporel (plus de 3 500 ans). En effet les pyramides mayas ou leurs homologues aztèques sont apparues pour la plupart après le VIIIe siècle de notre ère, tandis que les tombeaux égyptiens ont été bâtis dès le début du IIIe millénaire avant notre ère. À noter aussi que leur fonction est totalement différente. Les pyramides mayas sont avant tout l’assemblage de deux structures superposées : un socle monumental, le « corps » de l’édifice, et le temple, dont l’importance est prédominante. Le socle n’a pour fonction que de rehausser le temple, de montrer que le dieu est supérieur à la population, qu’il s’élève au-dessus du commun des mortels. Il n’a, en lui-même, quasiment aucune symbolique. L’appellation de pyramide est ainsi erronée. Certains objectent pourtant que des tombes ont été aménagées sous ces temples, leur donnant une vocation funéraire. Toutefois, même s’il s’agit effectivement d’une pratique courante chez les Mayas, on ne peut ici non plus faire un parallèle avec l’Égypte. Comme dit précédemment, la pyramide méso-américaine a une fonction éminemment cultuelle. En se faisant inhumer sous l’édifice, les souverains entendaient simplement que le culte rendu dans le temple supérieur leur soit profitable : après leur mort, le temple constituerait une sorte de mémorial, entretenant leur souvenir. Dans la jungle du Petén, surgit entre les arbres de la forêt le centre religieux de Tikal. Fabuleuse clairière, cette ancienne cité-Etat maya dressait ses pyramides de 60 mètres de haut. Tout autour vivaient 50000 paysans, artisans et esclaves, main-d'oeuvre nécessaire à des bâtisseurs ignorant la traction animale. On peut parler de villes fantômes émergeant de la forêt. Jamais l'homme n'a aussi bien maîtrisé les éléments naturels que les Mayas de la période classique. Il y a quinze siècles, Tikal régnait sur la jungle du Guatemala de ses pyramides orgueilleuses. Le centre cérémoniel était recouvert de stuc. Même le sol des temples était peint en rouge, la couleur du soleil et du sang. Sur l'une des plate-formes, le chef de la cité, entouré de deux grands prêtres, préside un rituel, dominant la procession des seigneurs, des sacrificateurs et de leurs victimes avec le concours des musiciens. Cette description provient de documents historiques. |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Lun 8 Juin - 10:56 | |
| a toi !! bonne journée a toi aussi !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Civilisation Maya Lun 8 Juin - 18:05 | |
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| | | Pyramis
Nombre de messages : 27 Age : 53 Localisation : france Humeur : bonne à priori... Profil : suis pas mal de face aussi Réputation : 0 Points voyance : 5948 Date d'inscription : 07/09/2008
| Sujet: Re: Civilisation Maya Ven 6 Nov - 21:13 | |
| Domage que l'on ai détruit les codex... Une chance quand même que quelques prête moins bêtes, en on concervé un peu... A ces conquistador, quand on pense qu'ils ont faillit tous y passer peu de temps après être arrivé... A pas grand chose, ils ne seraient jamais revenus, et peut être la conquête de l'Amérique aurait été repoussée de plusieurs dizaines d'années... | |
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| Sujet: Re: Civilisation Maya | |
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| | | | Civilisation Maya | |
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