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| Sujet: Quand passent les soucoupes petite lecture!! I Ven 24 Aoû - 23:13 | |
| Quand passent les soucoupes Par Charles Garreau. En 1944, l'état-major de l'armée de l'air allemande créa le premier organisme officiel chargé de réunir les témoignages de pilotes de guerre évoquant des lumières ou des objets volants d'origine et de comportement inconnus. Mais c'est il y a exactement trente ans que débuta la grande invasion des O.V.N.I. (objets volants non identifiés) et que naquit, pour les désigner familièrement, L'expression « soucoupe volante ». Depuis, on a recensé près de cent mille cas d'observation provenant de tous les pays du monde. Des millions de personnes de tout niveau social ou intellectuel ont vu ou cru voir des O.V.N.I, Charles Garreau, qui a consacré plusieurs livres au su jet, nous raconte comment le phénomène commença à prendre en 1947 une ampleur qui n'allait cesser de grandir. Je viens de voir de drôles d'engins au- dessus du mont Rainier : On aurait dit des soucoupes avançant sur l'eau... Sur le terrain de Yakima (Idaho) où il vient de poser son avion personnel, Kenneth Arnold est encore sous le coup du spectacle insolite dont il a eté le temoin quelques instants plus tôt. Aux mécaniciens et aux autres pilotes qui se sont groupés autour de lui, il fait le récit de son étrange rencontre : - En début d'après-midi, j'ai décollé de Chehalis pour venir ici. Vers 15 heures, je suis arrivé à hauteur des premieres montagnes Rocheuses, là où un C 46 du Marine Corps a disparu il y a quelques jours. J'ai décidé de le re- chercher pendant un moment. Je suis monté à 10 000 pieds (environ 3 500 mètres) de façon à pouvoir scruter les crevasses géantes dans lesquelles I'avion s'est peut-être abîmé. «J'étais en train d'observer le sol, quand brusquement mon attention fut attirée par une série d'eclats lumineux sur ma gauche. Cherchant ce qui pouvait les provoquer, j'ai aperçu neuf objets trés brillants, en formes de disques. J'ai estimé leur longueur à une quinzaine de mètres. Ils sont passés du nord au sud, sur l'avant de mon avion. Ils volaient en échelon inversé (C'est à dire que la formation volait en escalier, le premier appareil se trouvant à l'altitude la plus élevée.). En avançant, ils serpentaient entre les pics. A un moment, ils ont disparus derrière l'un deux. "Chacun avait un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe avançant sur I'eau. J'ai estimé qu'ils se trouvalent a une vingtaine de milles. En notant sur ma carte leur position par rapport à la mienne, et leur déplacement pendant le temps où je les ai observé, j'ai calculé qu'ils avaient parcouru 41 milles en 102 secondes, temps indiqué par mon chronomètre de bord. Ce qui donne une vitesse de 2 700 km/heure !... Quelques heures plus tard, le récit de Kenneth Arnold tombe sur les téléscripteurs de tous les journaux et de toutes les radios américaines sous le titre : un pilote a rencontré des soucou- pes volantes! En ce 24 juin 1947, une expression célèbre vient de naître, que l'on retrouvera bientôt traduite dans toutes les langues du monde. Pour- tant ce n'est pas la première fois qu'un mysterieux objet céleste est comparé à cette banale pièce de vaisselle : le 14 août 1863, la Gaceta de Madrid relate ainsi une observation qui a fortement intrigué les Madrilenes deux jours plus tôt: " Une sorte de soucoupe lumineuse, rougeatre, surmontée d'une coupole flamboyante, a été aperçue avant-hier soir à l'horizon, dans le ciel de Madrid, du coté de l'est. Après être resté longtemps immobile, l'engin s'est déplacé avec rapidité, horizontalement et verticalement, dans plusieurs directions, avant de disparaître à l'horizon.. Quinze ans plus tard, le 25 janvier 1878, un fermier texan, john Martin, va raconter une observation qui l'a fort troublé au quotidien local, le Daily News, de Denson. Le journal la relate sous le titre : Un étrange évenement : M. John Martin, un fermier qui habite à quelque six milles dans le sud de notre ville nous a fait part de l'étrange histoire que voici : mardi matin, tandis qu'il chassait, son attention fut attiré par un objet assez élevé dans le ciel, Vers le sud. La forme particulière de cet objet et la vitesse avec laquelle il approchait le frappèrent et il fit tous ses efforts pour mieux le distinguer. Au moment où il l'avait aperçu, cet objet avait sensiblement la grosseuret la couleur d'une orange. Il continuait a grossir. M.Martin se fatigua la vue à force de le regarder, et il en detourna le regard un instant afin de reposer ses yeux. lorsqu'il le rechercha de nouveau, l'objet était presque à la verticale. Ses dimensions avaient augmenté considérablement et il paraissait avancer avec une rapidité prodigieuse. Quand il passa au-dessus de moi, nous a précist M. Martin, l'objet avait à peu près la forme et les dimensions d'une grande soucoupe. Il se trouvait manifestement a très grande altitude. I1 disparut aussi vite qu'il etait apparu. » Les Madrilènes de 1863, le fermier texan de 1878, Kenneth Arnold ne se sont pas concertés pour comparer les engins qu'ils ont vus et qui devaient être fort semblables à des soucoupes. Mais si les deux premières observations avaient rapidement sombré dans l'oubli la troi- sieme, celle de ce 24 juln 1947, est entré dans l'histoire de l'humanité, révélant brusqument que l'ère des contacts interplanétaires venait peut-être de s'ouvrir. Le récit de Kenneth Arnold est accueilli à I'A.T.I.C., avec scepticisme. Mais aussi avec une certaine inquiétude. L'A.T.I.C. (Air Tech- nical Intelligence Center) est en quelque sorte le Deuxième bureau de l'U.S. Air Force. Il est chargé d'obtenir des renseignements sur les avions et les engins téléguidés étrangers. Il est installé à la base Wright-Patterson, à Dayton, dans I'Ohio.Qui a raison ?Deux camps se forment aussitôt parmis les techniciens. Pour les uns, Arnold a simplement vu des avions à réaction ordinaires, volant en formation : "Normalement, expliquent-ils, l'oeil humain ne peut distinguer un objet dont l'angle sous- tendu est inferieur à deux dixièmes de secondes d'arc." Leurs raisonnement est donc le suivant : puisque Arnold estime que ces objets avaient une quinzaine de mètres de long, ils étaient en réalité beaucoup plus rapprochés qu'il ne l'a cru, sans quoi il ne les eût pas distingués : une quinzaine de kilometres et non 30 ou 40. Le calcul de leur vitesse est donc erroné : ils ne volaient pas à 2 700 km/heure, mais à 650, c'est-à-dire à la vitesse de croisière d'un avion à réaction. Si les objets ont paru avoir un mouvement sautillant, c'est parce qu'Arnold les a vus à travers des couches d'air surchauffé. La déforma- tion est analogue à celle produite par l'air chaud s'élevant d'une route par grand soleil. L'autre camp voit l'affaire sous un éclairage tout différent, et ne cache pas son inquiétude devant les performances des engins aperçus par Arnold : «Celui-ci connaissait la position des objets quand il les a repérés. Il a l'habitude de voler au-dessus des montagnes. La région du mont Rainier lui est familière. Il a vu les engins disparaître derrière un pic. C'est la preuve formelle qu'ils se trouvaient bien à la distance es- timée par lui. Donc la vitesse calculée de 2 700 kmlheure est également exacte. « D'autre part, aucun avion connu n'est capable de serpenter entre les pics comme l'ont fait les engins. En reprenant l'argument de l'acuité visuelle, ces objets, discernables à une distance de 30 à 40 kilomètres, avaient donc au minimum une soixantaine de mètres de longueur ou de diametre. Sur ce point seulement, Arnold s'est trompé. » Et certains n'hésitent pas à penser que Kenneth Arnold a aperçu des engins interplanetaires : « Des objets de cette dimension, capables de telles évolutions et de teles performances, dépassent de très loin les possibilités actuelles de la technologie terrestre. » Une enquête générale auprès de toutes les bases de I'U.S. Air Force confirmera par la suite qu'aucune formation d'appareils militaires n'évoluaient dans cette région le 24 juin. Mais, le soir même, le récit de Kenneth Arnold est authentifié de façon inattendue, alors que ni la radio ni la presse n'ont encore diffusé la nouvelle : un prospecteur de Portland (Oregon), Fred Johnson, qui avait passe la journée dans cette même région montagneuse, rentre au bureau de sa compagnie minière. Et il raconte à son chef, presque avec les mêmes mots que Kenneth Arnold : - J'ai vu des drôles d'engins cet après-midi : cinq ou six disques qui allaient vers le sud. Je n'ai pu les observer que quelques secondes, mais j'ai constaté que l'aiguille aimantée de ma montre speciale avalt brusquement des battements assez amples ! Fred Johnson avait vraisemblablement aperçu une partie de la formation de neuf disques repérée par Kenneth Arnold : les engins se dirigeaient aussi vers le sud.le ciel est envahi! Et les informations vont se multiplier au cours des jours suivants : Le 28 juin, vers 15h15, à bord de son f-51, un pilote qui vole près du lac Meade, dans le une formation de 5 à 6 objets circulaires sur sa droite. Ils disparaissent à une vitesse fantasti- que. Six heures plus tard, alors que la nuit tombe sur la base aerienne de Montgomery, dans 1'Alabama, deux pilotes et deux officiers des renseignements voient surgir dans le ciel une lumière trés brillante. Venant de I'horizon, elle avance en zigzag, poussant des pointes de très grande vitesse. Parvenue à la verticale de la base, elle opère un brutal changement de cap à 90° et disparaît rapidement vers le sud. La même nuit, une habitante de Milwaukee voit passer " dix flammes bleus " au-dessus de sa maison: "Elles allaient vers le sud", précise-t-elle. A Clarion, dans 1'Iowa, un conducteur d'autobus voit un objet lumineux qui dechire la nuit, suivi en quelques secondes par douze autres. Devant cet afflux soudain de témoignages, 1'A.T.I.C s'inquiète et enquête. De jour en jour le dossier s'alourdit. Le 4 juillet, c'est un vérita- ble «festival soucoupes. qui se déroule audessus de Portland. La représentation commence vers 11 heures du matin: un premiei disque traverse le ciel près du mont Jefferson. A 13 h 05, un policeman, qui se trouvait dans le parc à autos du commissariat central, rentre au poste comme un bolide et bredouille : - Je ne sais pas ce que je viens de voir! C'est fantastique! Les pigeons se sont brusquement affolés. J'ai regardé en l'air ce qui les effrayait : je n'ai eu que le temps d'apercevoir cinq disques énormes, dont deux se dirigeaient vers le sud et trois vers l'est, à une vitesse incroyable· Ils paraissaient osciller autour de leur axe. Je n'ai jamais rien vu de semblable ! Ses collègues ont à peine le temps de le «mettre en boîte» que le té1éphone sonne: deux autres policemen, tous deux anciens pilotes, en patrouille, signalent qu'ils viennent d'apercevoir trols disques argentés volant en file.
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